baby sitting bilingue : l'explosion des nourrices bilingues
Vous en ferez un globe trotter :-)
De plus en plus de jeunes parents essaient de familiariser leurs petits à la langue de Britney spears, chez eux, dès leur plus jeune âge.
Maîtriser une deuxième langue dès le berceau: beaucoup de jeunes parents trouvent ça chouette pour leur progéniture. Maintenant, ils sont sans cesse plus nombreux à passer le cap en ayant recours à une baby-sitter étrangère pour chouchouter leurs petits garnements.
La perle rare convoitée en cette période de l’année est une nanny. Britannique ou encore canadienne, elle est en échange universitaire dans l’Hexagone pour un certain temps et s'est déjà occupée de bambins. À l'aise pour faire attention au parc ou à l’heure du bain, elle leur enseignera ensuite le chant dans la langue anglaise et leur enseignera la dénomination des condiments en élaborant des muffins.
Ouverture d’esprit
«Les pères et mères n'ont pas l'espérance que leur descendance devienne maîtrisant un autre dialecte en quelques semaines, annonce Antoine. Il obtiendra néanmoins des améliorations passé plusieurs mois lorsque le baby sitting s'avère régulier.» Beaucoup de jeunes parents ayant travaillé sur une deuxième langue au collège et sans suffisament la parler à l'oral espèrent avant tout que leur progéniture s'avérera plus dégourdi qu'ils ne le sont hors de leurs frontières et moins perturbés par des questions d'accents. «Les parents les plus ambitieux doivent veiller de ne pas bloquer leur petit. En revenant de la journée d'activité , ils peuvent être fourbus et la qualité du contact avec la baby-sitter doit venir avant le cours» , souligne Catherine.
Pour certains, l’apprentissage d’une seconde langue peut se faire dès la crèche. Dès l’âge de un an. Certains couples aimeraient mettre la main sur des jeunes femmes qui puissent aller prendre des bambins à la crèche et familiariser leur oreille dès l’enfance à la langue de Britney Spears. Il y a peut-être eu un effet Luc Chatel puisque la recherche de jeunes filles étrangères est plus conséquente cette année, précise Catherine Leroy. Au début de l’année, le ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel, s’était prononcé en faveur de l’étude de la langue anglaise en maternelle.
Soizic, maman d'une petite Mirabelle de deux ans et quelques, n'espère toutefois pas à des exploits. La toute jeune, gardée depuis une année par une Irlandaise une poignée d'heures hebdomadaire, découvre petit à petit à ces nouveaux sons même si pourtant elle ne disserte pas dans deux langues. «Notre fille dit des petites phrases mais on ne fait pas de décompte! L'ensemble se transmet de façon ludique, par les chansons. Nous voulons par dessus tout qu'elle joue et lui offrir une ouverture sur l'extérieur», affirme la mère.
Des Au pair plus difficiles à trouver
Nous répondons aux demandes de familles françaises jouissant d'un bon niveau de vie cependant aux profils très variés qui jugent que leurs petits se doivent de faire progresser leur accent dès le plus jeune âge, affirme Antoine Gentil, créateur et directeur de Babyspeaking. Les autres requêtes sont issues des expatriés de retour en France et soucieux de ne pas perdre les connaissances apprises de leurs bouts de chou pour une deuxième langue. Certaines familles sont à la recherche de baby-sitters qui sont lusitanophone, sinophone ou italophone, ajoute Antoine. Suite à un séjour en Argentine, Sophie mise sur une étudiante espagnole afin que ses petites âgées de 6 et 9 ans ne perdent pas leurs acquis.
Selon Catherine Leroy, créatrice de l'agence Le Répertoire de Gaspard, avoir recours à une étudiante en faculté australienne le samedi ou pour la sortie des classes coûte moins cher que de rémunérer une baby-sitter et un professeur particulier d’anglais. En ce qui concerne les fameuses jeunes filles au pair d’origine anglaise, logeant chez les employeurs, elles se font rares. Face à la demande importante, elles ne s’accommodent que des propositions dans Paris intra-muros et vont parfois jusqu’à demander 150 euros la semaine, dénonce Linda Bergonzi, créatrice du site web de petites annoncesABC Families.
Les sites de petites annonces ont un grand nombre de recherches sur ce modèle : jeunes parents français à la recherche d’une nanny de langue anglaise. Plusieurs entreprises se sont étendues dans la recherche de nannys multilingues. Créée pendant l'année 2009 dans la Ville Lumière, l’agence Babyspeaking a mis en place cette année une antenne à Lyon et une troisième à Lille. Avoir recours à ces nourrices anglaises nouvelle génération n'est plus réservé aux Parisiens ou des plus fortunés. Avec les aides de la CAF pour faciliter la garde d’enfant et après réduction fiscale, ce service coûte généralement moins de 5 euros en tarif horaire.
Et pour toutes les mamans : https://www.magicmaman.com/